vendredi 19 juin 2015

Adieu à la viande ?

Une question me tracasse depuis un moment: avec tout ce en quoi je crois, et tout mon dégoût envers la surconsommation et la cruauté envers les animaux, pourquoi je mange toujours de la viande ? C'est vrai que le goût est bon (quoique c'est peut être parce que j'y suis habituée?), mais je ne mange que du bœuf, du poulet, et parfois (mais très très rarement) du canard. J'ai arrêter de manger du porc il y a 3 ans maintenant (même si je craque toujours un peu quand il y a de la charcuterie, mais quand tu dois te faire un sandwich, et que ta sœur a terminé le thon/le saumon, tu prends ce qu'il y a), tout simplement parce que je n'apprécie pas des masse le goût de la viande de cet animal, donc ça ne me manque pas. En ce qui concerne les viandes précédemment citées, j'en mange quand ma mère en prépare. Quand je m'étais installée chez Saurus (le Metaleux), puisqu'on avait pas des masses de thunes, la viande passait à la trappe durant les courses. Et étrangement... je n'ai pas ressenti de manque. Attention, quand je parle de viande, je ne mets pas les poissons dedans (si je dois choisir, je préfère cesser la viande mais garder le poisson, par facilité sans doute, mais aussi pour ma santé).

Ensuite, une grande partie de mes amis et des gens que je côtoie sont végétariens (soit piscivores soit totalement végans), donc je pense qu'inconsciemment j'ai pu être influencée, mais sans être conditionnée: c'est à dire,c'est un choix que j'avais envie de faire mais qui, à cause des préjugés de mes parents ("tu vas avoir des carences", "on est des êtres qui chassons à la base, la viande fait partie de notre régime alimentaire" ouais enfin si pour toi chasser c'est aller au supermarché du coin et acheter ta viande auprès d'autres surconsommateurs, à ta guise) et ma peur de replonger et de faire des écarts, est un peu passé à la trappe. Mais en réfléchissant en tant que jeune adulte, je suis libre de faire les choix dont j'ai envie. Et le fait de me nourrir d'autres être vivants me répugnent en y réfléchissant, j'ai déjà arrêté de consommer de la viande rouge, et là je m'attaque à cesser doucement la viande blanche. Je pense conserver le poisson dans mon alimentation, pour le moment, en attendant de vivre seule et de ne plus avoir les parents sur le dos qui me jugent... ou alors je conserverais le poisson parce que je suis un être faible qui ne termine jamais ce qu'il entreprend ? Allez savoir.

Le fait est que j'en ai marre de ce statut de carnivore: les légumes sont tellement rares dans mon alimentation que je n'ai pas envie de continuer ainsi, et lorsque je vois les situations critiques et horrifiantes que la sur demande de viande apporte, je me dis que je refuse de participer encore plus à cette horreur. Mais je ne fais aucun jugement: si tu manges de la viande devant moi, ou si tu dis que tu ne pourrais jamais devenir végétarien parce que tu ne te sens pas, je ne te jugerais pas. Mais en contrepartie, ne me juge pas également. Chacun vit sa vie, son alimentation tel qu'il l'entend, mais porter un jugement sur les valeurs et les convictions d'autrui ne te rendra pas plus intéressent: tu paraîtras seulement plus stupide.

dimanche 14 juin 2015

Je te le dis quand même

Sais-tu ce en quoi je crois ? En ce mythe qui dit qu'il y a longtemps, chaque être était composé de deux moitiés faites l'une pour l'autre. Puis un jour, ils ont été séparés et envoyés de part et d'autre de l'univers, leur existence n'étant par la suite vouée qu'à se retrouver. 
Ma moitié, après 19 ans d'existence sur cette Terre (si peu de temps !), je l'ai trouvée. Elle n'est guère parfaite, ni comme j'en rêvais. Et pour cela, elle est mieux que tout ce que je pouvais désirer sur cette planète. "Mais qu'est ce qui te fait dire que c'est cette personne ? Tu es encore jeune...". Je suis jeune en effet, mais les amants se retrouvent depuis des millénaires, certains retrouvent leur moitié dès l'enfance. En quoi mon âge aurait une quelconque influence sur ce que je ressens ? Cet homme, cet être est tout ce dont j'ai besoin, tout ce dont j'ai envie et je ne laisserais jamais personne approcher, risquer de souiller ce qui aurait dû être immaculé.
"A ton âge, on ne peut pas parler d'amour. Tu ne sais pas ce que c'est. Les jeunes, vous ne connaissez que la passion éphémère et le désir physique.". Entends-tu les conneries que tu dis ? Je ne vois pas en quoi désir et amour sont à dissocier l'un de l'autre. Si tu ne désires pas l'être aimé, il y a un problème. Mais il est vrai que beaucoup de mes confères et consœurs humains privilégient le sexe dans une relation, et ne vivent leur passion que par le biais de l'amour charnel. Mais vois-tu, l'Amour à mes yeux est celui avec qui tu partages de vrais moments de complicités, avec qui tu peux rire de tout (de l'autre aussi, sans provoquer de dispute), avec qui tu passes des moments durs, de véritables crises parfois, mais qui regarde tes blessures et les guéris, comme tu le fais avec les siennes. S'aimer, c'est avant tout vouloir réparer les dégâts infligés à l'autre avant de panser ses propres plaies.

"Que ressens-tu alors, pour cette personne si spéciale pour toi ?"
Il n'a rien de spécial: il n'est pas forcément le plus beau, le plus intelligent, le plus talentueux ou le meilleur des amants. Mais il y a une chose qu'il a assurément, et qui me fait l'aimer: son authenticité, sa pureté d'âme. Il est unique à mes yeux, et même si certains disent "on est les mêmes lui et moi, on est pareils sur beaucoup de points" ça ne change rien à ce qu'il me fait ressentir. 
Tout ceux que j'ai connu avant m'ont plus d'une fois fait ressentir que j'étais une honte, une mauvaise personne, quelqu'un qui ne mérite pas qu'on l'aime, et qui n'a sans doute jamais aimé. Une fille qui ne servait qu'à l'amour charnel, une putain. Tous m'ont d'ailleurs appelé comme cela, et m'ont fait me sentir honteuse d'éprouver du désir dans mon corps de femme, me sentir coupable de mon passé, de mes troubles. Mais lui non. Il me fait me sentir spéciale. Désirée, oui, mais pas seulement pour mon corps. Il me tend la main lorsque je me noie dans mes problèmes, il m'aide à aller au delà de mes peurs (comme chanter devant un public par exemple), il me dit que je suis intelligente, et douée pour ma passion. Et que je ne dois pas me sentir inférieur par rapport aux autres, ni par rapport à mes sœurs, parce que je sais me battre pour ce qui est important pour moi, et qui me revient de droit. Il me rend fière, confiante. Il me fait sourire, rire, vivre pleinement. Quand on se regarde; on se comprend directement. Quand nos corps se retrouvent je me sens complète, comprise. Aimée. Et je l'aime également, d'une force incommensurable. Partager une étreinte, un baiser, un regard, avoir des conversations qui durent parfois la nuit entière, ou au contraire dormir l'un contre l'autre, se réveiller et voir les yeux de l'autre, son visage éclairé par le soleil matinal.
Ces moments n'ont pas de prix, et sont gravés au fer rouge dans mon cœur. 
On est sans doute pas un couple parfait, chacun a ses torts, ses défauts, ses erreurs commises, ses poids à porter. Mais tu sais quoi ? Se reposer sur quelqu'un fait du bien un moment, mais il faut savoir prendre un peu du poids de l'autre sur ses épaules. Parce qu'aimer, c'est ça: soutenir l'autre physiquement et psychologiquement. Donner sans attendre de recevoir.

Je t'aime, et j'en suis fière.






Valar morghulis.

mardi 9 juin 2015

Je ne sais pas quel nom donner à cet article

Je ne sais plus comment faire pour avancer. Il y a trop de bazar dans ma tête en ce moment. Je ferme les yeux, et c'est le même visage qui apparaît, qui me hante. Le même réflexe au moins dix fois par jours: aller regarder les photos que je préfère de lui sur son facebook, écouter les morceaux où je peux entendre sa voix sur youtube...
 Je me sens pathétique. Être aussi accro à quelqu'un requiert de la maladie, de l'obsession. Je ne veux plus penser à lui, à ce qu'on pourrait être aujourd'hui. Je ne veux plus imaginer un futur où il revient.

J'ai envie d'abandonner l'idée d'aller mieux. De ne plus bouger de cet état de décomposition interne qui se met en place depuis quelques temps, me battre me paraît superflu. Pour quoi ? Pour qui ? A quelle fin ? J'ai beau avoir fait des promesses, je n'ai plus envie de les tenir. Je suis paumée. Je ne sais pas que ce je veux. Je ne le sais plus. J'aimerais pouvoir être sûre de moi, dire "je fais ce choix entre 0 et 1, et c'est définitif !"mais je n'y arrive pas. Que dois-je faire avec les possibilités avortées qui hantent mon esprit, qui tentent de me persuader que mon choix était peut être le mauvais, ou peut être pas ?

Je me déteste d'être dans cet état là. De n'avoir que de rare passage où je parviens à faire des tentatives pour trouver des solutions, et de tout balayer du jour au lendemain. Je n'aime pas me sentir comme ça. J'ai besoin d'aide. Mais je ne peux pas me dire qu'aller mieux sera la solution à tout: ça ne le fera pas revenir, ça ne changera pas les erreurs que j'ai faites, ça ne me fera pas devenir quelqu'un de meilleur.

J'en ai marre... !



lundi 1 juin 2015

28 nouvelles règles

J'ai passé la journée à faire ça. A écrire un nouveau règlement, pour aller mieux. Je ne sais pas si ça marchera. Je l'espère.  Pas d'ordre, pas de pression à travers ces mots. Juste des conseils que j'entends par ci, par là. Juste des lois, pour ne pas terminer comateuse dans mon lit, comme la loque que j'étais devenue il y a peu. Un cahier des charges entre je et moi, pour mon bien.









J'ai l'impression d'être dans un clinique un peu glauques avec des bouts de papiers accrochés au mur. Je me sentais stupide lorsque j'ai commencé à les fixer, puis un bien être m'a envahi: plutôt que d'avoir ces phrases tournant dans ma tête et me perdant encore plus, je les aurais sous les yeux. Et je les traiterais dans l'ordre de priorité.

Je vais aller mieux. Je le jure. Pour moi même